Auteur : Marin POSTEL
Titre : La mer est un mur
Edition : Phébus
Date de parution : 2025
Nombre de pages : 192
Indice : R
Typo : Bonne
Lectrice: Pascale
RESUME
Une île (fictive) de la Manche située à vingt kilomètres du continent. Qu’on y vive depuis la naissance ou qu’on y passe pour les vacances, le va-et-vient des vagues reste le même.
Pour les points communs, c’est à peu près tout. Car il y a les habitants des casernes, élevés sur l’île et façonnés par la mer. Et il y a les vacanciers des maisons blanches, ceux de la plaine ou de l’anse, qui frottent leurs vareuses contre les cailloux pour en avoir l’air. Parmi eux Antoine, qui n’aspire qu’à passer de l’autre côté. C’est sa trajectoire que raconte son petit frère en retraçant le fil des étés.
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APPRECIATIONS
Derrière ce beau titre se révèle le livre mélancolique de Marin Postel. C’est un premier roman, il en a les défauts et les qualités.
Adeptes de thrillers ou d’intrigues à rebondissements, mieux vaut vous abstenir. Pour ce qui me concerne, j’ai trouvé un charme indéniable à ce récit servi par une très jolie écriture. Le narrateur se positionne en observateur du destin de son frère Antoine. Ce frère mal dans sa peau et en révolte contre son père qui prend beaucoup de place et bouleverse l’équilibre familial. Le narrateur observe, interroge, nous embarque au rythme de la vie insulaire. Il est aussi question de virées en mer, de beuveries, de difficultés à communiquer et de tensions entre deux mondes qui se côtoient de loin.
Même si le récit s’essouffle un peu en deuxième partie, j’ai apprécié ce premier roman certes mélancolique mais très joliment écrit. Un auteur à suivre…