Bixente LIZARAZU – Vivre de sports pour rester en forme

Auteur : Bixente LIZARAZU

Titre : Vivre de sports pour rester en forme

Edition : Flammarion

Date de parution : 2024

Nombre de pages : 207

Indice : B ou 796

Typo : Bonne

Lectrice: Fabienne

RESUME

Passionné de sports depuis presque 50 ans, ce grand footballeur, natif du pays basque, vainqueur avec l’équipe de France de la coupe du monde de foot en 1998, s’émerveille de tout ce que le sport lui a apporté.

 Il a pratiqué le foot, bien sûr, mais pas que, le ski, le surf, le cyclisme, la plongée sous-marine, et le jiu-jitsu brésilien n’ont plus de secrets pour lui. Il a pratiqué tous ces sports à fond et en a tiré une philosophie de vie, chaque sport lui apprenant des nouvelles techniques l’obligeant à adapter son corps à ces pratiques. Il en conclut que le sport est indispensable à la santé et par ce livre souhaite transmettre sa passion et ses conseils de bien vivre.

APPRECIATIONS

Composé de trois parties :

– Le sport et moi,
– Mes secrets et mes pistes pour durer,
– Mes plus belles aventures sportives,

 Agrémenté d’une centaine de très belles photos, complété de témoignages de coachs compétents ce livre pourra plaire aux amateurs de foot et de sport en général.

Un petit bémol : le livre est un peu lourd.

Nikos ALIAGAS – L’Esprit Grec. Mes apophtegmes essentiels

Auteur : Nikos ALIAGAS

Titre : L’Esprit Grec. Mes apophtegmes essentiels

Editeur : Les Belles Lettres

Date de parution : 2024

Nombres de pages : 234

Indice : 949.5

Typo : fine

Lectrice: Fabienne

RESUME

Avec ces belles photographies prises dans la vie de tous les jours, paysages, sculptures, personnes ou autour d’une composition personnelle, accompagnées de maximes connues ou pas et des citations antiques, exprimées dans les deux langues, français et grec, Nikos Aliagas veut nous montrer l’esprit grec qu’il admire et dont il se sent imprégné depuis tout petit et nous entraîne dans les petits coins cachés de son cher pays.

APPRECIATIONS

Livre à feuilleter, à regarder, à méditer…Une photo et une maxime par page. Plein de sagesse et de questions. Pour ceux qui veulent s’évader…

Edouard Louis. – Monique s’évade

Auteur : Edouard Louis.

Titre : Monique s’évade.

Editeur : Seuil.

Dépôt légal : Avril 2024.

Nombre de pages : 162.

Indice : R.

Typo : Bonne.

Lectrice: Marguerite

RESUME

L’auteur , dans ce récit autobiographique , raconte la pauvre vie de sa mère et le moment où elle s’autorise à changer de vie justement. Il raconte en détail, de façon concrète comment il l’a aidée à se détacher de l’homme avec qui elle vivait.

Alors qu’il est en Grèce (et elle à Paris) il organise avec minutie, par téléphone et via les réseaux sociaux, le déménagement clandestin de sa mère. Ce déménagement et cette fuite sont présentés comme des actes d’héroïsme très dangereux.

Elle a déjà quitté son premier mari, brute violente et cruelle comme le deuxième actuel. Mais alors il ne l’a pas aidée contrairement à ce qui se passe dans cet épisode. Il se demande pourquoi il se donne tant de mal , pourquoi il a si peur que ça se passe mal.

Est-ce parce qu’il a écrit précédemment tant de mauvaises choses sur ses parents (sa mère en été fortement blessée), sur sa famille ? Aurait-il quelque chose à réparer ?

On assiste à un sauvetage de la mère, très victimisée, par le couple mère et fils maintenant soudés.

La mère est donc restaurée, de façon grandiose même puisqu’elle assiste à la pièce de théâtre qui a pour thème : elle et son courage, écrite par son fils et donnée à Berlin.

C’est donc un « feel good » : une mère jusque-là vilipendée , écrasée , qui peut dire : «  mais alors , je suis importante ? »

APPRECIATIONS

Très facile à lire , court , bien construit , il plaira aux lecteurs convaincus qu’il y a dans la vie des bons et des méchants ( les méchants étant plus souvent les hommes), surtout aux lecteurs qui n’auraient pas connaissance de la polémique parisienne actuelle qui épingle l’auteur.comme le « roi du misérabilisme chic ».

Joséphine LEBARD – Une femme de son temps

Auteur : Joséphine LEBARD

Titre : Une femme de son temps

Editeur : Bayard récits

Date de parution : 2023

Nombres de pages : 236

Indice : Roman

Typo : B

Lectrice: Raymonde

RESUME

L’auteure nous livre un magnifique portrait de sa grand-mère, femme des années 50 qui rêvait de faire les beaux-arts mais a été mère de famille de sept enfants.

Il s’agit d’un récit sur sa grand-mère qu’elle aimait et admirait, mais surtout l’histoire des femmes des années 50 à nos jours.

Sa grand-mère est décédée lors de la pandémie et elle n’a pu l’accompagner à son ultime demeure.

APPRECIATIONS

Ce livre est touchant, bien documenté et particulièrement émouvant.

Il va parler aux grands-mères comme aux petites filles.

Daniel FOHR – La vague qui vient

Auteur : Daniel FOHR

Titre : La vague qui vient

Editeur : Inculte

Date de parution : 2023

Nombres de pages : 330

Indice : Roman

Typo : B

Lectrice: Raymonde

RESUME

Auteur de BD en perte de vitesse, il décide de s’installer sur une île se côtoient les iliens, les secondaires qui tentent de s’intégrer, et le les touristes qui ne font que passer.

Il observe, et il est observé.

L’île est un microcosme où il fera la connaissance du simplet Dov, de la commère, du « shaman », du maçon suicidaire, de la maraichère, du cafetier, d’un injoignable chauffagiste, mais surtout d’une artiste recluse au passé mystérieux.

Il s’intègre petit à petit et le maire (qui a fait sa campagne nu !!!) lui demande de peindre une fresque dans la salle des fêtes, l’enjeu est de taille et le défi à relever.

Il s’y attèle avec beaucoup de sérieux mais le résultat va-t-il plaire aux résidents ?

APPRECIATIONS

J’ai beaucoup aimé ce roman où tout est basé sur les rapports humains sur une île où l’on vit plus ou moins en vase clos.

Il y a de l’humour, de l’émotion, des belles rencontres, du vague à l’âme. C’est une lecture très agréable, on accompagne l’auteur dans ses rencontres.

Savoia/Sowa/Faye  – Petit Pays

Auteurs : Savoia/Sowa/Faye 

Titre : Petit Pays

Éditeur : Dupuis

Dépôt légal : 2024

Nombre de pages : 126

Indice : BD

Typo : bonne

Lectrice: Pascale

RESUME

Dans les années 1990, un petit garçon de 10 ans, Gaby vit au Burundi avec son père un entrepreneur français, sa mère rwandaise et sa petite sœur Ana. Il passe son temps à faire les 400 cents coups avec ses copains de classe jusqu’à ce quotidien joyeux soit bousculé par la guerre civile. Alors que sa famille se déchire, le génocide des Tutsis au Rwanda voisin vient mettre un terme à son innocence.

APPRECIATION

Une adaptation réussie du livre Petit Pays, récompensé en 2016 du Goncourt des lycéens et du prix du roman FNAC.

Marzena Sowa (scénariste) et Sylvain Savoia (dessinateur) ont été sollicités par l’auteur du best-seller pour raconter en images un récit à forte résonance autobiographique qui aborde la question du génocide rwandais.

Le contraste entre l’innocence de l’enfance et l’horreur de la guerre est saisissant.

Les textes vivants, les dessins réalistes et puissants restituent efficacement l’atmosphère.

A l’occasion des 30 ans du génocide rwandais, cette bande dessinée aborde cet épineux sujet à hauteur d’enfant en mêlant l’intime à l’universel.

Précisons que le livre de Gaël Faye a par ailleurs fait l’objet d’une adaptation cinématographique dans le film éponyme d’֧Éric Barbier réalisé en 2020.

Hervé Le Tellier  – Le nom sur le mur

Auteur : Hervé Le Tellier  

Titre : le nom sur le mur

Éditeur : Gallimard

Dépôt Légal : 2024

Nombre de pages : 169

Indice : R

Typo : bonne

Lectrice: Pascale

RESUME

« Je ne suis pas l’ami d’André Chaix, et aurais-je d’ailleurs su l’être, moi que presque rien ne relie à lui ? Juste un nom sur le mur.
Chaix était un résistant, un maquisard, un jeune homme à la vie brève comme il y en eut beaucoup.
Je ne savais rien de lui. J’ai posé des questions, j’ai recueilli des fragments d’une mémoire collective, j’ai un peu appris qui il était. Dans cette enquête, beaucoup m’a été donné par chance, presque par miracle, et j’ai vite su que j’aimerais raconter André Chaix. Sans doute, toutes les vies sont romanesques. Certaines plus que d’autres.
Quatre-vingts années ont passé depuis sa mort. Mais à regarder le monde tel qu’il va, je ne doute pas qu’il faille toujours parler de l’Occupation, de la collaboration et du fascisme, du rejet de l’autre jusqu’à sa destruction. Ce livre donne la parole aux idéaux pour lesquels il est mort et questionne notre nature profonde, ce désir d’appartenir à plus grand que nous, qui conduit au meilleur et au pire ».

APPRECIATIONS

Quatre ans après « L’Anomalie », le lauréat du prix Goncourt 2020 délaisse la fiction pour rendre compte du destin d’un jeune homme de 19 ans tombé pour la France.

Dans ce livre au style fluide et précis, l’auteur fait le récit de l’enquête qu’il a menée pour découvrir qui était André Chaix, mort à 20 ans, et dont le nom était inscrit sur le mur de sa maison acquise dans la Drôme.

A partir d’effets personnels collectés (lettres, photos qui illustrent l’ouvrage…), de témoignages, de recherches dans les archives, l’auteur reconstitue et donne corps à la courte vie de ce jeune héros engagé dans la résistance. Des digressions assumées, des anecdotes rendent compte par ailleurs de l’atmosphère de l’époque.

Ni roman ni essai, « Le Nom sur le mur » est un livre sobre, qui dénonce le fascisme d’hier et d’aujourd’hui et questionne sur les comportements humains.

Court, intelligent, facile à lire, cet ouvrage aurait à n’en pas douter toute sa place sur nos rayonnages.

Pécau, Ocaňa, Mazi – Missak Manouchian, mort pour la France

Auteurs : Pécau, Ocaňa, Mazi

Titre : Missak Manouchian, mort pour la France

Éditeur : Delcourt

Dépôt légal :2024

Nombre de pages : 72

Indice : BD

Typo : bonne

Lectrice: Pascale

RESUME

A l’hiver 1944, les murs de Paris, Lyon, Nantes se couvrent d’une affiche rouge placardée par la propagande nazie et dénonçant « l’armée du crime ». En février de la même année, les 23 membres du groupe de combat FTP-MOI sont fusillés au Mont Valérien. Le résistant et poète Missak Manouchian et ses camarades viennent de tomber.

Que s’est-il passé durant les derniers mois de leur combat ? Qui les a trahis, sacrifiés ?

APPRECIATIONS

Alors que 2024 marque l’entrée de Mélinée et Missak Manouchian au Panthéon, cet ouvrage tente de faire la lumière sur les circonstances du funeste destin de l’un des plus grands résistants français et de ses compagnons.

Au fil de l’histoire, on croise de nombreux personnages connus, Jacques Duclos, Louis Aragon, Charles Aznavour, Charles Tillon, et on découvre la personnalité étonnante de Missak Manouchian, un homme à la loyauté et au courage remarquables.

Le mystère quant à l’identité des dénonciateurs n’est pas totalement levé même si une vérité semble se dessiner…

Cette BD au dessin réaliste et soigné s’adresse principalement aux lecteurs amateurs d’histoire désireux de se replonger dans cette période importante de la seconde guerre mondiale.

Titiou Lecoq   – Une époque en or

Auteur : Titiou Lecoq  

Titre : Une époque en or

Éditeur : L’Iconoclaste (avril 2024)

Nombre de pages : 390

Indice : Roman

Typo : bonne

Lectrice: Pascale

RESUME

Chloé Berthoul habite la ville de Gabarny avec son compagnon, son fils et sa belle-fille. Située quelque part en France, cette commune fictive est un lieu calme, un endroit moyen, et à l’ordre inébranlable. La narratrice navigue entre son travail, les sorties d’écoles, ses réunions au BMA – le club des Belles-mères anonymes – et quelques crises d’angoisse. Une existence presque heureuse, jusqu’au bouleversement.

Des voisins arrêtés par la police, un collectif de masculinistes, un enfant qui traîne dans une cage d’escalier, un secret de famille, une grand-mère perfide et une soudaine chasse au trésor : en quelques mois, le quotidien de Chloé et de sa famille vacille. Prise entre ces vents contraires, celle qui n’est qu’une femme « comme tant d’autres » cherche à donner du sens aux choses, à reprendre sa vie en main.

APPRECIATIONS

Journaliste, romancière et essayiste, Titiou Lecoq est reconnue pour ses écrits féministes, notamment consacrés à la vie domestique, à la charge mentale et à l’effacement des femmes de l’histoire (cf. Les grandes oubliées).

Une époque en or est son 3ème roman. Il traite de sujets très contemporains comme la menace climatique, le féminisme, les traumas intergénérationnels, le quotidien d’un couple et les relations au sein d’une famille recomposée. Des sujets plutôt bien traités avec un regard parfois cynique, beaucoup d’humour et d’autodérision.

Un livre réjouissant, « grand public », facile à lire et qui peut donc être conseillé sans problème à l’hôpital.

Colin THIBERT – Une saison à Montparnasse

Auteur : Colin THIBERT

Titre : Une saison à Montparnasse

Éditeur : Héloïse d’Ormesson

Dépôt légal : 2024

Nombre de pages : 268

Indice : R Typo : Bonne

Lectrice: Anne

RESUME

Fin des années 20, à la mort de son père, la jeune Gabrielle, issue d’un milieu bourgeois lyonnais, s’expatrie à Paris car elle désire se lancer dans des études de peinture.

Elle y découvre alors la vie intellectuelle et artistique, ce qui est totalement nouveau pour elle, protégée qu’elle était dans son petit milieu bourgeois.

Elle rencontre également Marcelle avec qui elle va vivre une histoire d’amour.

Malheureusement, cette vie « dissolue » arrive aux oreilles de ses frères ainés qui ont repris l’entreprise familiale et qui craignent fort des « éclaboussures » sur la réputation familiale.

Ils vont donc tout simplement kidnapper leur sœur et la faire enfermer dans une clinique psychiatrique de luxe en Suisse afin de tenter de la guérir de sa « perversion » mais surtout la mettre à l’écart et qu’elle ne fasse plus parler d’elle.

APPRÉCIATIONS 

Les personnages principaux sont attachants : Gabrielle, son amante, la concierge bourrue, le petit détective privé engagé par les frères qui tombera amoureux de Gabrielle et n’aura de cesse de la retrouver.

On est de plus en plus pris par l’intrigue au fur et à mesure de la lecture.

On passe des années d’insouciance dans ce quartier de Montparnasse où se côtoient artistes les plus divers aux années d’isolement et de privation da ns

Cette maison spécialisée de Neuchâtel sensée soigner les déviations, quelle qu’elles soient.

Bien écrit, très agréable à lire.

Bruno COMBES – Il existera toujours un chemin

Auteur : Bruno COMBES

Titre : Il existera toujours un chemin

Éditeur : Michel Lafon

Dépôt légal : 2023

Nombre de pages : 375

Indice : R Typo : Très large

Lectrice: Anne

RESUME

Margot, 32 ans, caissière dans un hypermarché parisien après avoir abandonné ses études de médecine juste avant l’internat sur pression de son mari s’enfuit après 6 ans de violence et une ultime scène où elle a failli y rester.

Alexandra, 25 ans installée à Dubaï pour gérer sa carrière d’influenceuse se lasse des paillettes et après la trahison de son compagnon et agent, rentre au pays basque pour renouer le contact auprès de sa famille qui a accepté difficilement son choix de vie.

Mathieu 37 ans, marié et père d’un petit garçon de 5 ans a racheté une propriété viticole en Espagne, pays de sa femme et connaît d’énormes difficultés financières dont il n’a parlé à personne.

Poussé par la honte et le désespoir, il était prêt à en finir jusqu’à ce que….

Tous les 3 vont se croiser par hasard sur le « El camino Frances », l’un des chemins qui mènent à Compostelle et vont faire un bout de chemin ensemble pour se trouver, se retrouver, se reconstruire et prendre le temps de réfléchir à ce qu’ils souhaitent vraiment vivre.

APPRECIATIONS

Livre assez imposant mais qui se lit d’une traite et très facile à suivre.

Les premiers chapitres sont consacrés à chacun des personnages, les autres à leur aventure commune.

Les 3 personnages sont attachants.

Leur problématique est différente mais ils partagent une même sensibilité et fragilité.

Le titre parle de lui-même, chaque chapitre commence par quelques phrases de philosophie de la vie et de sagesse.

Evidemment, une Happy End pour les 3 !

Un « Feel Good » parfait pour l’hôpital.

Alexandre DUYCK – Avec toi, je ne crains rien

Auteur : Alexandre DUYCK

Titre : Avec toi, je ne crains rien

Éditeur : Actes Sud

Dépôt légal :2024

Nombre de pages : 196

Indice : Roman

Typo : bonne

Lectrice : Pascale

RESUME

Le matin du 15 août 1942, dans un village près de la frontière suisse, Joseph Héritier et sa femme Louise quittent le foyer familial pour se rendre dans les alpages. Le lendemain, le couple n’est toujours pas revenu, laissant seuls ses quatre enfants. Une histoire inspirée de la disparition de Francine et Marcelin Dumoulin, dont les corps ont été retrouvés en 2017 suite à la fonte d’un glacier.

APPRECIATION

Alexandre Duyck, grand reporter, a rencontré l’aînée de la fratrie et récolté des témoignages des proches de la famille concernée. Trois quart de siècle plus tard, l’auteur comble les vides, les silences et redonne un passé à ces deux disparus et à leurs enfants. Il le fait avec beaucoup de délicatesse, de justesse et d’émotion.

Alors que la vie sourit à ce couple solide, à cette famille aimante, le destin bascule et c’est toute une fratrie qui se retrouve orpheline et dispersée. De plus, elle devra affronter des rumeurs qui laisseront des traces indélébiles…

Alexandre Duyck raconte cette belle histoire avec poésie et une jolie plume.

C’est un court roman que je recommande .

Rachida Brakni – Kaddour

Auteur : Rachida Brakni

Titre : Kaddour

Editeur : Stock

Depôt légal : mars 2024

Nombre de pages : 196

Indice : R

Typo : bonne

Lectrice : Régine

RESUME

De l’annonce de la mort de mon père, Kaddour, le 15 août 2020, à sa mise en terre six jours plus tard, mon deuil me paraît confisqué tant la maison ne désemplit pas d’un flot ininterrompu de visites.  Ce sont aussi six jours de crainte tant la complexité de la situation liée au covid rend incertaine la possibilité que son corps puisse être rapatrié en Algérie comme il le souhaitait. Six jours durant lesquels je m’échappe pour convoquer nos souvenirs. Ce que je sais de son enfance misérable en Algérie, de son arrivée en France qu’il sillonnera au volant de son camion, jusqu’à la chute, corps meurtri. Mais aussi ce qu’il m’a transmis, le rapport à la terre, au langage, et aux livres. J’ai dressé son portrait pour donner de la chair et sortir de l’anonymat ces hommes déracinés réduits à leur condition d’ouvriers, tiraillés entre deux pays. Et avant tout, j’ai voulu rendre hommage à l’homme sans qui je ne serais pas la femme que je suis.  »

APPRECIATIONS

Beau témoignage sur l’intégration des Arabes dans le quotidien Français. Malgré leur travail, le respect des lois, leur éthique de vie, ils restent toujours des Arabes aux yeux des autres…

L’auteure, la fille du défunt, raconte comment elle a pu échapper à cette image, même si elle est imprégnée de souvenirs, de coutumes, liés à son éducation.