Milo Manara – Umberto Éco — Le Nom de la Rose

Milo Manara – Umberto Éco -- Le Nom de la Rose

Auteur : Milo Manara – Umberto Éco

Titre : Le Nom de la Rose

Éditeur : Glénat (20/09/2023)

Nombre de pages : 72

Indice : BD

Typo : bonne

Lectrice : Pascale

RESUME

En l’an 1327, dans une abbaye bénédictine du nord de l’Italie, plusieurs moines sont retrouvés morts. Pour mettre un terme à ces inquiétantes disparitions avant l’arrivée d’une importante délégation de l’Église, le frère Guillaume de Baskerville tente de lever le voile sur ce mystère qui attise toutes les superstitions.

Assisté par son jeune secrétaire Adso de Melk, il va progressivement percer à jour les troubles secrets de la congrégation, et se heurter à la ferme interdiction d’approcher la bibliothèque de l’édifice. Pourtant, Baskerville en est persuadé, quelque chose se trame entre ses murs. Et bientôt, à la demande du pape, l’inquisiteur Bernardo Gui se rend à son tour au monastère et s’immisce dans l’enquête. Les morts s’accumulent et la foi n’est d’aucun secours…

APPRECIATION

Le livre le plus connu de l’érudit italien Umberto Éco — succès traduit en 43 langues et adapté au cinéma par Jean-Jacques Annaud en 1986 — est transposé en bande dessinée ! Milo Manara, grand nom de la BD, s’attelle à l’adaptation en deux tomes du chef d’œuvre d’Umberto Éco, vendu à plusieurs millions d’exemplaires.

À la demande des héritiers Éco, Manara a eu carte blanche pour donner sa vision de l’œuvre. L’ensemble est brillamment mis en couleurs par la propre fille de Manara sous la supervision de son père.

Mystérieuse, troublante, et scandaleuse histoire que cette série de décès – dans une abbaye bénédictine au XIVe siècle – sur laquelle le moine franciscain Guillaume de Baskerville (on notera la ressemblance frappante avec Marlon Brando) est chargé d’enquêter par sa hiérarchie. Ce livre premier (sur deux) adapte avec brio le roman historique, véritable polar médiéval. Les amateurs de BD ne pourront qu’apprécier cet ouvrage, fruit de la rencontre au sommet entre les grands artistes italiens que sont Éco et Manara. Ceux qui ont lu le livre d’Umberto Éco ou vu son adaptation réussie au cinéma se replongeront avec délectation dans cette ambiance crépusculaire…